Mauvaise nouvelle : certaines pistes cyclables deviennent inaccessibles sans VAE en montagne

La montagne a toujours été un refuge pour les amateurs de vélo en quête d’air pur et de paysages à couper le souffle. Mais récemment, une tendance préoccupante émerge : de plus en plus de pistes cyclables montagneuses imposent l’utilisation de vélos à assistance électrique (VAE), rendant l’accès difficile pour les cyclistes traditionnels.

Accès restreint aux pistes : un défi pour les cyclistes réguliers

Les pistes cyclables en montagne sont réputées pour leur beauté et leur tranquillité. Cependant, la montée en puissance des VAE a conduit certains gestionnaires de pistes à adapter les parcours à ces nouvelles technologies, souvent au détriment des cyclistes qui préfèrent les vélos sans assistance.

« C’est comme si on nous enlevait un droit acquis », déplore Marc Dupont, fervent cycliste depuis plus de 20 ans.

Une adaptation aux nouvelles technologies

Les vélos à assistance électrique permettent aux cyclistes de parcourir de plus longues distances et de gravir des pentes plus raides avec moins d’effort. Face à cette évolution, certaines pistes ont été modifiées pour accueillir ces vélos plus performants, augmentant parfois la difficulté des parcours au point que les cyclistes traditionnels ne peuvent plus les suivre.

L’impact sur la communauté cycliste

La décision de rendre certaines pistes exclusives aux VAE a créé une fracture au sein de la communauté cycliste. Les puristes du vélo voient cette évolution comme une menace à l’essence même du cyclisme en montagne, qui est de relever des défis physiques dans le respect de la nature.

« Je me sens exclu de mon propre terrain de jeu », confie Marc, les yeux emplis de frustration.

Témoignage de Marc : un sentiment de perte

Marc, qui a longtemps parcouru les sentiers montagneux de sa région, observe avec amertume le changement de paysage cycliste. « Ces pistes, je les connais par cœur. Les voir transformées pour une technologie que je ne souhaite pas adopter me donne l’impression d’être mis de côté », raconte-t-il.

Quelles solutions pour les cyclistes traditionnels ?

Face à cette situation, des voix s’élèvent pour demander plus d’inclusivité dans l’accès aux pistes cyclables. Des propositions incluent la création de jours spécifiques où les pistes seraient réservées aux vélos traditionnels ou l’aménagement de parcours parallèles pour les deux types de cyclistes.

  • Organisation de journées sans VAE.
  • Création de pistes parallèles pour chaque type de vélo.
  • Programmes de sensibilisation à l’importance de la diversité dans le cyclisme en montagne.

Perspectives et activités connexes

Le cyclisme en montagne ne se limite pas à la performance; il s’agit aussi de communauté, de connexion avec la nature et de bien-être physique. Envisager des alternatives qui respectent ces valeurs peut aider à préserver l’essence du cyclisme en montagne tout en intégrant les nouvelles technologies.

Par ailleurs, des activités comme les ateliers de réparation de vélos ou les cours de conduite pour VAE pourraient être développés pour aider les cyclistes traditionnels à s’adapter, si nécessaire, aux nouvelles exigences des pistes.

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